Alors que nous nous apprêtions à partir pour Ilam, le Darjeeling népalais … Tatiana en a décidé autrement ! Après un premier changement de billet de bus, nous avons fini par perdre ces derniers. Pourquoi ? On vous le dit de suite.
Pas de thé à Ilam …
… mais une visite à l’hôpital ! Voilà tout est dit ! Après un premier décalage de date pour partir à Ilam car Tatiana n’était déjà pas très très bien, voici que son état de santé s’aggrave. Malgré une journée de repos, les intestins de Tatiana n’ont font qu’à leur tête et cela pendant plus de 48h. La veille de notre départ, vers 23h, nous décidons enfin d’aller à l’hôpital car Tatiana est ultra-fatiguée et semble KO, debout après 48h intenses !
Ni une, ni deux, on prend un taxi (sans oublier de négocier le prix) et nous voici à Norvic Hospital, un hôpital grand luxe, dit international. Nous débutons aux urgences pour une mise sous perfusion pour réhydratation et quelques cachets anti-vomitifs et tout le tralala.
Ensuite, Tatiana passera deux jours et deux nuits en observation sous perfusion. La chambre est grand luxe avec télévision, canapé (où je passerai la première nuit), room service (car ici les repas ne sont pas compris) et grande salle de bain. Nous flippons un peu car nous n’avons pas encore eu l’approbation de l’assurance …
Tatiana reprend des forces et après 2 jours, se sent très bien.
Mais tout ne s’est pas déroulé très simplement :
- pas de téléphone pour appeler notre plateforme d’assurance (qui doit normalement valider l’hospitalisation), merci Skype et quelques aller-retour
- négociations intenses pour être mis en contact avec la personne de l’hôpital gérant les assurances – je ne le verrais que vers 13h alors que je sollicite les infirmières depuis 8h du matin … voire depuis la veille au soir !
Tout se finit bien – grâce à Skype – et l’assurance avancera nos frais d’hospitalisation. Ouf ! Car les tarifs semblent hors de prix . Voilà une preuve, s’il en fallait une, qu’il vaut mieux partir assuré en voyage.
A nous Pokhara !
A défaut d’Ilam, nous irons découvrir Pokhara pendant une semaine. Pokhara est la deuxième ville importante du Népal, mais surtout la rampe de lancement pour les treks vers les Annapurnas.
Nous avons décidé de nous reposer car Tatiana ne souhaitait pas partir en trek, même de quelques jours, dans la région (Tat : ça serait con de se faire mal avant notre grand trek … // Rom : en fait, elle ne veut juste pas porter son sac ! // Tat : pas vrai, l’hôtel le garde pour nous). Malgré le fait que la mousson soit terminée, la pluie s’est invitée à plusieurs reprises, dont un épisode de plus de 24 heures, fait exceptionnel pour la saison. Notre semaine peut donc être résumée par ces quelques photos.
Pokhara en photos
Nous débutons avec une balade autour du lac Phewa. il est également possible d’y faire du canoë.
De bon matin, vers 6 heures, le gérant de l’auberge nous réveille pour nous faire profiter du lever du jour sur les Annapurnas depuis le toit de l’auberge sous un ciel vide de nuage ! Tout simplement, WAHOU ! Tatiana reste au lit !
Nous sommes également partis en escapade, sous le soleil de plomb, vers le Golden Stupa, aussi connu sous le nom World Peace Pagoda, qui surplombe le lac avec un passage éclair à la Devi’s Fall, qui ne casse pas des briques. Ca grimpait sec !
Après une nuit au paradis caché, nous nous réveillons vers 4h30 pour entamer une randonnée vers Sarangkot et son point de vue sur la chaîne des Annapurnas. Malheureusement, la météo n’est pas super et les nuages sont très présents. Après avoir marché à une frontale pour deux dans la forêt, nous avons tout de même pu profiter de belles couleurs et quelques vues !
Après un petit-déjeuner à Sarangkot, nous avons poursuivi avec une grande et longue marche dans la poussière sur les bords de la route pour nous rendre au camp de réfugiés Tibétains et au Gompa (temple). Nous avons emprunté le bus local pour rentrer en ville.
Notre séjour a aussi été ponctué par de bons petits-déjeuners à l’occidental, des bons dal bhat et quelques bonnes découvertes culinaires indiennes … Mais rien ne vaut le paneer tika massala de Patan !