Année 2014 (MàJ) – Mon sac à dos est prêt pour le tour du monde. Voyager c’est également bien s’équiper. Sauf mention contraire, j’ai acheté mon équipement, il m’a été offert par mes proches ou par nos partenaires. Toutefois, mon avis sur ces produits est sincère car nous avons contacté des partenaires en adéquation avec notre vision du voyage.
Mes vêtements indispensables
Veste softshell

J’ai profité du départ en voyage de deux amis pour les accompagner aux magasins d’usine de Troyes. Le choix des marques y est restreint et je n’avais fait aucune recherche préalable. Quand j’ai vu cette veste, pas trop moche, qui m’allait bien pour moins de 50 euros, je l’ai prise.
Je ne regrette pas mon achat car, lorsqu’il pleut, je suis au sec, lorsqu’il fait froid, je suis au chaud et lorsqu’il fait bon, elle n’est pas trop lourde accrochée à mon sac. Cette veste a passé haut la main les tests printemps, été, automne et hiver français. Je vous en dirais plus à notre retour de voyage.
Pantalons et shorts

J’ai commencé à regarder les promotions sur les vêtements techniques environ 1 an avant le grand départ. J’ai acheté plusieurs pantalons / pantacourts qui sont fort agréable. Toutefois, j’ai vite revu le contenu de mon sac et ai renvoyé quelques uns de mes vêtements …
Je voulais un pantalon isolant du vent, pas trop chaud pour pouvoir le porter en tout temps. Je l’ai donc associé à un legging (caleçon long) d’hiver (trouver au rayon ski) en synthétique. Je pense qu’un caleçon en laine de mérinos aurait été plus agréable et plus léger, mais le prix de ces derniers m’a un peu freiné. J’ai aussi emporté avec moi un pantalon beige léger qui se raccourci en pantacourt. Il est très facile d’entretien, plutôt joli et sèche très vite. Seul hic, ses poches sur les hanches ne ferment pas (détail important).
Au moins pour toute la partie européenne de notre voyage, j’ai choisi d’emporter avec moi un short court tout simple. Il se peut que je le donne ou que je le renvoie en France dès que nous aurons atteint l’Asie. Ça sera sans doute l’occasion de le remplacer par une sarouel ou pantalon de pêcheur Thaï !
J’ai également un caleçon léger en coton pour dormir. Ainsi je pourrais le porter chez nos hôtes et il pourra servir en soirée pour protéger les jambes des moustiques.
Enfin, j’ai hésité à prendre un legging Heattech de chez Uniqlo. Comme il est léger et très compact, il ne prend pas de place. Du coup, je l’ai pris. Et je ne regrette pas du tout ! Je m’en sert souvent pour dormir dans mon sac de couchage quand les nuits sont fraiches, voire très fraiches !
Chemises, t-shirts et débardeurs

Le choix des hauts est toujours délicat. J’aurai aimé en emmener plus mais pas possible quand on s’est fixé un poids maximum de 10 kg pour son sac principal.
C’est pourquoi, je suis partie avec :
- une chemise technique CimAlp (modèle Alicante qui offre une protection anti-moustiques et UV)
- une polaire coupe-vent CimAlp (modèle Warmit) très fine et avec une coupe plutôt sympa pour une couche thermique
- un pull léger en laine de mérinos CimAlp (modèle 200 ActiveDry) dont le design le rend passe partout
- un t-shirt à manches longues en laine de mérinos Décathlon (collection Techwool 100% laine de mérinos). Je l’ai préféré aux modèles IceBreaker ou Woolpower pour son prix : autour de 15 euros
- 3 t-shirts en coton fantaisie pour dormir ou pour changer des vêtements techniques. Pourquoi du coton et pas de la laine de mérinos ? Pour le prix … (surtout que j’avais déjà ces t-shirts). Finalement, même si la laine serait mieux (odeurs, séchage rapide …), je lave régulièrement mes t-shirts à la main.
- un débardeur en coton
Sous-vêtements et maillot de bain

Rien de bien sexy dans les sous-vêtements de voyage … J’ai opté pour une brassière Décathlon en synthétique confortable, facile à laver à la main et bon marché. J’aimerais beaucoup tester les brassières IceBreaker (en laine de mérinos), mais j’ai finalement opté pour un soutien gorge noir tout simple en synthétique en plus de ma brassière.
Côté culottes, je préfère les shortys. Je suis fidèle au modèle 100% coton de H&M (collection Divided) car les élastiques ne bougent pas, les coutures ne grattent pas et résistent très bien au lavage en machine.
Quant à mon maillot de bain, je prends celui que j’ai acheté pour les vacances au lac de l’année dernière.
Rester sèche

J’ai customisé mon poncho de vélo pour en faire un poncho court de voyage. Je l’ai raccourci pour pouvoir marcher plus facilement ! L’avenir nous dira s’il fait l’affaire mais il ne prend pas beaucoup de place dans mon sac.
Rester bien au chaud

Dès que les températures descendent un peu, je mets des gants. À la ville, je porte des gants fins en cuir. C’est joli, mais ça ne tient pas chaud. C’est pourquoi cet hiver j’ai testé de mettre des gants fin en soie sous mes gants en cuir. Miracle ! J’avais les mains bien au chaud sans pour autant mettre mes moufles québécoises offrant un confort thermique jusqu’à -30˚C.
J’ai décidé de ne pas partir avec un bonnet. En effet, j’ai déjà une capuche qui tient suffisamment chaud sur ma veste softshell. Et si un jour il m’en faut un, je ferais du shopping. Toutefois, pour ne pas avoir froid aux oreilles, j’ai opté (et testé en randonnée) pour un petit bandeau tout simple. Celui-ci est en acrylique et fait bien son boulot.
Enfin, je pars avec un foulard en cachemire fin pour me tenir chaud, me protéger du soleil et me couvrir les bras dans certains lieux (notamment dans les lieux de cultes).
Chaussettes

Si vous pensez que des chaussettes c’est juste des chaussettes, DÉTROMPEZ-VOUS ! Toujours de passage à Troyes, je me suis achetée une paire de chaussettes de randonnée. Le pied est bien maintenu et aucun petit pli ne vient troubler la course. J’ai renouvelé l’essai lors d’une randonnée en Auvergne et j’ai vraiment apprécié. Le pied est maintenu et les frottements sont limités (ce qui évite les ampoules). Les essayer c’est les adopter !
Du coup, j’en ai acheté trois autres paires (différents modèles) de la même marque.
Aux pieds
Chaussures de randonnée
Ne trouvant pas chaussures à mon pied, j’ai opté par défaut pour une paire de chaussures de randonnée tige basse de chez Décathlon. Pour le moment, rien à redire. Elles sont plus adaptées que mes baskets de running pour les randonnées.
Sandalettes de randonnée

Oui, j’ai l’air d’une touriste allemande quand je les porte. Mais, qu’est ce qu’elles sont confortables !
C’est Karine, une membre d’ABM, qui avait parlé des TeVa lors d’une soirée à la Case. Ces sandales ne paient pas de mine, mais je peux vous dire que je ne les quitte plus depuis que je les ai achetées (modèle Fi Lite). Malgré le fait qu’elles soient entièrement faites de matières plastiques, elles sont d’un confort à toutes épreuves. Et cerise sur le gâteau, elles sont idéales pour les sports d’eau.
Mes sacs à dos

Je pensais partir avec mon Talon 33 (marque Osprey) acheté en 2009 mais sur les conseils d’un vendeur du Vieux Campeur, j’ai opté pour le Kyte 46 (toujours chez Osprey). Avec 13 litres de plus, il dispose d’une ouverture par le bas qui permet d’accéder au contenu sans le vider. Aussi, il est spécialement conçu pour les femmes et serait donc plus confortable pour nous.
Sac de journée / secondaire

Je suis partie avec le Simond Ultralight 22 L … que j’ai rapidement donné à Romain. Mon Talon 33 étant trop grand comme sac de jour, j’ai dû trouvé une alternative … J’ai profité d’être en Russie pour faire un tour à Décathlon pour acheter un petit sac. Bon marché et facilement pliable, pratiquer pour le fourrer dans mon sac principal au besoin. J’ai trouvé mon bonheur avec le Forclaz 20 L.
Bien se reposer
Tente ou pas tente ? Tapis de sol ou pas tapis de sol ?

Nous nous sommes beaucoup posé la question. Je me suis beaucoup documenté sur les tentes ultra-légères, autoportantes ou non, avec ou sans arceaux,etc. J’ai fait pareil sur les matelas les plus légers et les plus confortables du marché.
Comme nous ne camperons qu’en Europe et qu’au Japon au cours de notre première année de voyage, pas besoin de tente et de tapis de sol. Pour l’Europe, voyageant en voiture, j’ai décidé d’emporter ma tente 2 secondes. Elle a un peu souffert, mais elle fera l’affaire pour ces deux mois de camping.
Oreiller et sac de couchage

En préparant ce voyage, nous avons lu les blogs et participé aux réunions de préparation à ABM. Il est souvent déconseillé d’empoter un sac de couchage si le camping n’est pas envisagé pour gagner de la place. Finalement, nous avons choisi d’en prendre un, ne serait-ce que pour le début du voyage. Ensuite, personnellement, je suis assez frileuse. Je me souviens de longs voyage en bus où la clim était à fond et de ne pas fermer l’œil de la nuit parce que j’avais froid. Du coup, même si je fais la chasse au superflu, j’ai choisi de laisser une chance au sac de couchage. Je pourrais toujours le renvoyer en France si je change d’avis.
Pour le choisir, j’ai fait pas mal de recherches. J’ai tout d’abord exclu les sacs de couchage en duvet d’oie et/ou de canard. Certes ils offrent un excellent confort thermique pour un poids et un encombrement riquiqui, mais je ne cautionne pas la façon dont ce duvet est produit. En outre, le duvet tolère mal l’humidité … omniprésente en Asie. Je me suis donc tourné vers les sacs de couchage en synthétique. J’ai trouvé mon bonheur chez Millet avec le modèle Baïkal 750. À un prix raisonnable (moins de 80 euros) et un encombrement minimum (environ 3 litres et 770 g), il serait confortable jusqu’à 6˚C et permettrait de tenir jusqu’à -6˚C en conditions dégradées.
Quant à mon oreiller, ce n’est pas le plus compact ni le plus léger, mais pour une centaine de grammes et moins de 10 euros, j’ai trouvé mon bonheur chez Décathlon.
Hygiène et trousse de toilette

Même si je n’aime pas du tout m’essuyer avec des serviettes en microfibres, il faut avouer qu’elles sont bien pratiques. Donc, j’ai mis un drap de bain (80 x 130 cm) et une mini serviette dans mon sac. Je compte couper en deux la mini serviette pour en faire deux gants de toilette pour visage et corps.
Pour la trousse de toilette, j’ai opté pour un modèle léger (150 g) et de taille moyenne (26 x 15 x 4 cm) de la marque Tatonka doté :
- d’un crochet pour le suspendre facilement dans la douche
- de compartiments pour glisser savon, dentifrice et crème hydratante
- d’un petit compartiment zippé et d’un grand (faisant toute la taille de la trousse)
- d’un miroir
Pour nos soins courants, j’emporte des huiles essentielles et de l’huile de massage à l’arnica.
Je suis une fille, donc vous n’y échapperez pas !

Je ne vous présente plus mon GoGirl qui me sera fort utile en randonnée ou lorsque les toilettes ne sont pas très clean. En voyage, je n’en reste pas moins une fille avec un corps de fille … J’ai toujours eu envie de tester des moyens permettant de limiter ma production de déchets liés à mes règles. Par flemme, je n’ai jamais pris le temps de choisir une coupe menstruelle et/ou des protections hygiéniques lavables et de les commander.
Il était pour moi inconcevable de parcourir le monde avec une réserve de tampons et de continuer à produire ces déchets mensuels. Du coup, j’ai sollicité les marques Lunacopine (coupe menstruelle) et Plim (protections hygiéniques lavables) pour tester leurs produits.
Mes gadgets indispensables
Lampe frontale et torche

Lorsque nous étions en Australie je n’avais pas une bonne frontale. J’ai donc décidé de prendre la question de l’éclairage au sérieux pour ce tour du monde.
J’ai opté pour une lampe torche compacte et légère (58 g). Avec ses 225 lumens, elle a une portée de 176 mètres (modèle E35 de la marque Fenix). Il se trouve que cette torche est étanche jusqu’à 2 mètres sous l’eau et qu’elle résiste à des chutes répétées de 1 mètre de hauteur.
Côté frontale, je pensais m’orienter vers une Petzl, Romain en ayant une qui est pas mal. Mais, un vendeur du Décathlon de Hénin-Beaumont m’a conseillé une autre frontale … au rayon pêche ! Elle éclaire précisément à plus de 150 mètres ! Grâce à son diffuseur de lumière, je peux choisir d’éclairer soit très loin et précisément, soit moins loin (environ 50 mètres), mais de façon très diffuse. En revanche, je ne peux pas vous indiquer la marque de cette frontale … il n’y a rien marqué du l’emballage. Je ne peux que vous inviter à appeler le rayon pêche du Décathlon de Hénin-Beaumont pour en savoir plus.
Manger et boire

Pour les couverts, je voulais quelque chose de léger, durable et pratique. La cuillère/fourchette 2 en 1 de la marque Elbi m’a été recommandé. Tout en titane, ce petit ustensile est très léger (18 g) et ne prend pas de place. Il remplace allègrement une cuillère, et plutôt bien une fourchette (je pense que je vais m’habituer à la forme).
Le mug est tout simple, en inox avec une bande de cuir pour ne pas se brûler lorsqu’il contient une boisson chaude. Son ingéniosité repose dans sa hanse qui est à la fois un mousqueton. Ainsi, je peux facilement l’accrocher à mon sac … et ne pas le perdre.
Elle aussi un cadeau de Noël, ma gourde SIGG a été achetée en 2010 alors que nous vivions à Sydney ! En aluminium avec un revêtement en plastique (théoriquement sans BPA), elle est légère et très résistante.
Maître mot, l’organisation

Ces petits sacs en filet de Sea to Summit sont la troisième révélation de ces préparatifs.
Permettant l’organisation du sac, ces sacs ne pèsent que quelques grammes (de 6 à 14 selon la taille). Pour le moment, j’en ai deux qui me servent à organiser mes sous-vêtements et mes hauts. Et mine de rien, lorsque l’on range son sac ça fait la différence !
Sacs congélation

Solides et bon marché, les sacs congélations Alba (ou Ziploc pour les Nord-Américains) sont un must !.
Conçus dans un plastique assez résistant, ces sacs congélation sont idéals pour contenir des objets qui ne doivent pas être salis ou ne pas salir le contenu de nos sacs. Personnellement, j’en utilise un pour mon GoGirl, un pour mon huile de massage et un … pour mon ordinateur ! Et oui ! Même s’ils ne sont pas à 100% étanches, si on ne force pas dessus, ils ne laissent pas l’eau s’échapper. Donc, utilisés pour protéger un ordinateur de l’eau et de l’humidité, ils font l’affaire !
55 grammes de praticité

Un sac à dos d’une contenance de 14 litres qui ne pèse que 55 g ?
Non, vous ne rêvez pas. Bon, ok, il n’est pas confortable du tout si on le charge à bloc, mais ce petit sac pliable nous sera bien utile pour mettre notre linge sale ou pour faire des courses.
Et vous, vous mettez quoi dans votre sac ?