Après une nuit à Pakse, nous partons en direction de Champasak, toujours dans le Sud du Laos, pour découvrir son temple, Vat Phou. Direction la station de bus …

En route vers Champasak

Avant d’arriver à la station de bus, nous achetons une petite baguette à la confiture en guise de petit déjeuner. Dans notre guide, il est dit que le pain laotien et plus particulièrement les baguettes sont excellents. Certes, le pain n’est pas mauvais, mais de toute évidence, les auteurs du Lonely Planet ne sont pas Français !

Une fois à la gare routière, nous trouvons rapidement notre « bus » : un camion pick-up, sorte de tuk-tuk rallongé !

Nous nous glissons entre les locaux et essayons de nous faire une place. Nous sommes serrés comme des sardines au fond de ce « bus » et, ça y’est, le mythe des asiatiques minces est cassés ! Après 1h30 de trajet à 30 dans le tuk-tuk bus, nous arrivons à bon port. Champasak est village organisé autour de sa rue principale et nous ne tardons pas à trouver notre guest-house du jour.

Nous louons deux biclous pour l’après-midi et partons vers le Vat Phou en coupant par un raccourci poussiéreux conseillé par un papy francophone. Nous roulons sous un soleil de plomb et par une chaleur étouffante … Youpi ! Heureusement, Tatiana s’abrite sous son parapluie.

Vat Phou de Champasak

Classé depuis 2001 au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce site est érigé à proximité de collines dont le point culminant est Phou Kao. Ressemblant à un lingam (symbole phallique lié au Dieu Shiva), ce mont est rapidement devenu un lieu important au cours des premiers siècles après JC. Ce lieu sacré étant doté d’une source d’eau, plusieurs rois ont khmers successifs ont développer ce lieu et y ont construits des temples.

Au départ, ce site fut occupé par différents temples et constructions hindouistes avant d’être transformé en un lieu de pèlerinage bouddhiste. Pour nous, c’est surtout l’occasion d’être confrontés pour la première fois à des constructions de l’époque de l’Empire khmer (du X au XIIeme siècle).

Le site est notamment composé de deux barays (lacs artificiels), d’une allée de bornes menant à deux palais. Les experts parlaient autrefois du « palais des hommes » et du « palais des femmes », mais cette attribution sexuée est aujourd’hui contestée.

Enfin, une suite d’escaliers (très verticaux) et de terrasses permettent d’arriver au sanctuaire principal, de découvrir la source, des Bouddhas ainsi que quelques éléments sculptés comme un éléphant.

Tout à coup, j’entends Tatiana poussait un cri et se figeait … Un serpent vient de se faufiler sous son nez …

Après avoir déambulé dans ces vestiges khmers et après avoir bien transpiré, nous redescendons et enfourchons nos vélos pour retourner à l’auberge et prendre une bonne douche fraîche …

En route, nous croisons des hommes en train de jouer à un jeu bien de chez nous.

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