Année 2013 – Pour cette première contribution, je vais débuter par le commencement et essayer de vous faire part de la décision qui nous a mené à amorcer ce projet de tour du monde. Tout d’abord, au retour de notre année Down-Under en 2011, notre but était de nous « fixer » pour un temps en France afin d’acquérir (enfin) un peu d’expérience professionnelle. Malgré ce besoin de se poser et de rester au même endroit plus d’une semaine, nous avions (déjà) l’intention de repartir pour un long « voyage » avant nos 30 ans sans trop savoir où ni comment .
Notre décision de partir en tour du monde
La recherche d’emploi débute entre les joies de Pôle Emploi (« Écoutez monsieur, c’est déjà bien qu’on vous aide à chercher un travail », entendu après avoir demandé le remboursement de frais de déplacement pour un entretien), les réponses négatives et les entretiens d’embauche à droite à gauche.
Après quelques mois de recherches (plus ou moins laborieuses), nous décrochons le Graal. Tatiana accède à la fonction publique en tant que contractuelle (autant dire en CDD quasi-renouvelable à l’infini) et j’obtiens un CDI après 4 mois de CDD dans un bureau d’études. Hallelujah, le rêve absolu … et par dessus le marché, cela nous donne l’occasion de nous installer en plein Paris, dans le 12e arrondissement. Tout ce que nous souhaitions en somme.
La vie à Paris
Un an s’écoule rapidement entre boulot, métro, théâtres, métro, expos, boulot, resto entrecoupés de petits week-end en France et en Europe. Mais voilà, le virus est en nous … et comme nos cours de philosophie nous l’ont appris, « celui qui atteint son but, cesse de désirer ».
Alors, nous (re)commençons à cogiter sur certaines destinations, nous achetons une énorme carte du monde (accrochée au dessus du lit) et nous lisons de plus en plus de récits de voyage. De fil en aiguille, l’envie de repartir se fait de plus en plus pressante (omniprésente même) et le monde professionnel ne comble pas suffisamment nos envies et nos ambitions. Effectivement, il est loin le temps où nous refaisions le Monde lors de nos périples australiens.
L’envie de repartir
Le soir venu, nous rêvons, sous notre mappemonde, de futurs voyages. Un projet fou mûrit peu à peu … ce fameux projet de tour du Monde avant nos 30 ans. Nous nous imaginons déjà avec nos sacs sur le dos en train de découvrir des pays qui nous font rêver depuis bien longtemps comme le Japon et son mode de vie si particulier pour Tatiana ou le temple d’Angkor pour moi (un rêve d’enfant, je revois ce journal pour enfants avec la photo de l’entrée du temple engloutie par les racines d’arbres en train de me dire : « un jour, j’irai là-bas ! »). La machine est lancée …
Au delà de cette envie d’évasion, l’année 2013 nous apporte malheureusement son lot de mauvaises nouvelles (brutales et dures) qui résonnent en nous comme un électrochoc. D’un côté, un monde s’écroule, de l’autre, tout s’accélère. La décision est donc prise de profiter un maximum et de nous donner les moyens de réaliser nos projets (petits ou grands). C’est dit, c’est fait.
Ce rêve de tour du monde n’est donc plus un rêve, il se réalisera en 2014, mais est-ce raisonnable ? Par où commencer ? Comment s’y prendre ? La suite, bientôt …
Les petites épingles bleues et oranges qu’il y a sur la carte c’est les lieux que vous avez visité ou ceux que vous voulez faire? (ou rien à voir) Je veux la même carte 🙂
« le monde professionnel ne comble pas suffisamment nos envies et nos ambitions »: jte trouve bien exigeant Rom. Ambiance, autonomie, franches parties de rigolade…il me semble que tu était comblé.
Mais vous avez raison les jeunes (enfin jeune, plus pour longtemps…): profitez, voyagez.
Même si vous faites quand même chier à toujours partir 🙁
C’est des lieux où nous allons aller. Nous allons préciser la carte sous peu et faire un ou plusieurs articles sur notre itinéraire.
La carte c’est une National Geographic pas bien cher. Aux alentours de 50 euros sur allposters.
Que dire a part vous avez bien raison il faut profiter tant que l’on peut .
Décision que j’ai prise également en mars dernier, départ dans 2 mois! 🙂 Moi ce sont les expériences des autres voyageurs sur le net qui m’ont fait comprendre que partir en tour du monde ce n’était pas si difficile, il fallait juste avoir l’envie et la motivation. Pour le dire à mes proches ensuite, c’était une autre histoire ^^
Hooo oui, pour les proches c’est différent.
Les réunions et le festival d’ABM nous ont aussi bcp aidé à prendre notre décision.