Suite et fin de notre périple à Pékin. Après le mausolée de Mao et les hutongs, nous poursuivons avec la visite du temple de Confucius et celle du temple des Lamas avant de savourer un hot-pot bien mérité. Notre périple alternatif continue …
Temple de Confucius
Au détour des hutongs, nous nous rendons au temple de Confucius.
Le temple de Pékin est l’un des temples les plus grands dédiés à Confucius après celui de Qufu, là où il terminera sa vie. Le long de l’axe central se trouvent quatre cours. Les portes sont assez impressionnantes. Sur la droite, nous avons visité le musée racontant la vie de Confucius et le mouvement qu’il a développé.
Pour faire bref, Kǒngzi (Kǒng Fūzǐ) pour les Chinois signifie « Maître Kong ». Confucius est le nom latinisé par les Jésuites. Confucius est considéré comme un personnage historique important pour la civilisation chinoise, il est « l’éducateur » du pays. Sa doctrine politique et sociale a donné naissance au confucianisme, qui n’est pas une religion malgré de nombreux partisans. Sa doctrine est notamment basée sur l’Humain et l’éducation pour tous avant tout. Les grands principes sont :
- l’harmonie entre l’Homme et la société notamment
- la bienveillance envers les semblables
- la piété filiale ou « aimer ses parents »
- les rites
- l’honnêteté
- la droiture ou vertu
Le temple de Confucius a été pour nous l’occasion de découvrir l’architecture chinoise des temples et d’en apprendre plus sur ce personnage historique et le mouvement qui lui doit son nom.
Enfin, avant de quitter le temple, nous avons eu l’opportunité d’assister à une représentation de danse.
Temple des Lamas
Après le temple de Confucius, place à celui des Lamas, aussi appelé Temple de Yonghe. Ancien palais de l’empereur Yongzhen, il a été offert aux moines tibétains en 1732. Épargné par la révolution culturelle, il est devenu le lieu de culte lamaïste tibétain le plus important hors du Grand Tibet.
De nombreux moines pratiquent toujours des cérémonies religieuses tibétaines. Si vous êtes chanceux, il vous sera peut-être possible d’assister à une cérémonie tenue par les dignitaires de Tsongkhapa, moine qui souhaitait restaurer l’ascétisme prôné par le Bouddha. Ces derniers sont reconnaissables à leur coiffe jaune qui leur a valu le surnom de « Bonnets jaunes ».
Les grands rinpoché comme le Dalaï lama appartiennent tous à cette école. Situation étrange en plein cœur de Pékin, non ? Néanmoins, il semblerait que ces moines doivent reconnaitre (ou du moins prétendre reconnaitre) l’autorité chinoise sur le Tibet …
RinpochéRinpoché, rinpotché, rimpoché ou Rimpotché, peu importe l’ortographe, ce titre honorifique de « précieux » est propre au bouddhisme tibétain. Il est réservé au lama incarné, c’est-à-dire que ce lama est reconnu comme étant la réincarnation d’un grand maitre du bouddhisme tibétain. Le titre de Gyalwa Rinpoché ou « Précieux Vainqueur », qui peut être traduit par « Sa Sainteté » est exclusivement réservé au dalaï-lama ou aux chefs des lignées principales ou secondaires.
Dans l’enceinte du temple, il est possible de visiter des salles et des bâtiments abritant diverses formes de Bouddha et Boddhisattva de style tibétain. Il y a surtout une statue de 12 mètres de haut. Impressionnante ! La découverte de ce lieu se fait dans une forte odeur d’encens qui embaume tout le temple … Pour ceux qui le souhaitent, il est possible de brûler 3 bâtons d’encens pour le ciel, la terre et l’humanité.
Hot-Pot chinois
Nous terminons notre journée « spirituelle » par un repas dans l’un des restaurants proposant le fameux hot-pot chinois ! Tatiana s’est régalé alors que je ne sais (toujours) pas pourquoi, je n’ai pas du tout apprécié ce repas … Mais bon, je suis sûr que Tatiana vous en parlera plus longuement et je vous laisse donc avec une dernière photo de notre séjour chinois …
Je partage ton avis Rom, je trouve que le Hot pot chinois n’a pas tellement de goût
Merci car Tatiana a bien aimé ça !