Juin 2014 – Après notre soirée au festival Ligo, nous partons vers Riga pour retrouver notre amie Vera qui nous laisse son appartement pour quelques jours. Cela sera pour nous l’occasion de découvrir la ville Art Nouveau de Lettonie et surtout de voir les disparités entre Lettons et Russes. Mais avant cela, sur la route, je subis mon premier test d’alcoolémie …
… « zéro, zéro, zéro » après trois tentatives, tout est OK ! Nous avons juste le temps d’apercevoir Vera pour récupérer les clés avant qu’elle ne parte pour Londres. Notre première après-midi à Riga se résumera à du repos, du repos et du repos ! Nous n’arrivons toujours pas à nous habituer aux « nuits blanches » locales ! La nuit ne tombe jamais et le soleil ne cesse donc jamais d’être présent, étrange sensation !
Durant notre séjour letton, nous séjournons chez Vera, qui est russophone et qui vit dans un quartier russophone de la ville, parfait pour nous entrainer l’oreille et découvrir le cyrillique. Lors d’une soirée, nous aurons la chance d’apprendre quelques rudiments de russe pour préparer notre périple dans cet immense pays, la Russie ! Le temps d’un mois, nous devenons Tanya et Roma !
Riga et son centre-ville
Le centre historique de Riga comprend un ensemble de bâtiments Art Nouveau. Mais attention, Art Nouveau ne rime pas ici avec un style particulier : c’est une période qui a laissé émerger une multitude de styles différents dans toute la ville.
Lors de notre visite du marché, Tatiana subit sa première tentative de backpack-jacking (un terme que je viens d’inventer mais qui pourrait être présent dans le dictionnaire non ?). Un homme a ouvert son petit sac à dos, mais heureusement il n’y avait rien à l’intérieur. Moralité : toujours resté vigilant !
Nous arpentons les rues et découvrons le « gâteau de Staline« , qui nous semble plus petit que la dent de Staline à Varsovie. Ici aussi, ce bâtiment fut le siège du palais de la culture et de la science.
En compagnie de Vera, Arthur et Dimi, nous découvrons le bâtiment du KGB ouvert depuis peu et seulement pour quelques mois (Riga étant la capitale de la culture 2014). Le tour en anglais est très difficile à suivre et la visite est quelque peu décevante. Néanmoins, cela reste impressionnant d’accéder à ce genre de bâtiment où interrogatoires et exécutions ont eu lieu.
Notre dernière soirée se passe au marché bio/local et au Paper festival dans un quartier hipster-bobo aux maisons en bois. Nous devions assisté à une conférence sur l’urbanisme d’un architecte japonais, mais trop fatigués, nous reprenons le chemin de chez Vera.
Nous devons en effet préparer nos sacs et nous délester de quelques objets qui seront, pour certains, envoyés en France … car, pour nous, Riga signifie surtout la fin de notre périple à bord de Gobe-Mouches. Nous la laissons aux mains de Vera en espérant que celle-ci puisse encore faire passer de belles années à Gobe-Mouches sur les routes … Ça semble bien parti car avec l’une de ses amies, Vera a assisté à un festival et dormi dans Gobe-Mouches !