Le parc Gorkhi-Terelj se trouve à environ 70 kms d’Ulan-Bator. Troisième plus grande zone protégée de Mongolie, c’est un lieu touristique et prisé pour les habitants de la capitale.
Terelj, nuit en yourte
Après quelques jours à Ulan-Bator, nous avons décidé de nous rendre au parc Gorkih-Terelj pour nous mettre au vert ! Accessible en bus de ville, nous croisons en route la fameuse pierre de la tortue mais aussi quelques chameaux qui marchent tranquillement dans la steppe.
Nous devons passer deux nuits en compagnie d’une famille au sein d’une yourte. A note arrivée au village, notre hôte vient nous chercher en moto. Ni une, ni deux, il met les sacs sur le côté et Tatiana part avec lui. J’attends patiemment son retour en photographiant les environs.
A mon tour d’enfourcher la moto pour nous rendre à notre yourte.
Nos deux jours avec la famille seront rythmés par la découverte des plats locaux et la vie quotidienne de certains mongols. Nous testons le fameux sholtoï khool, ou soupe de mouton bouilli accompagné de pâtes/patates/carottes. Tatiana parvient à avoir une version végétarienne. Ce plat reviendra tout au long de la Mongolie en version soupe ou non. Nous découvrons aussi le aaruul, le fromage dur séché et assez acide.
Ensuite, nous profitons pour nous balader sur la colline à travers chèvres, chevaux et yacks. Sans eau courante, nous décidons de nous laver directement dans la rivière. Tatiana utilisera une petite serviette mouillée alors que je m’immergerai la moitié du corps … rafraichissant mais tellement agréable !
Deux jours reposant
Après une nuit paisible bercée par les cris de yacks qui ressemblent à ceux de dinosaures, nous partons avec la grand-mère et le petit en forêt pour cueillir des fraises sauvages ! Après quelques kilomètres, nous voilà sur le flanc de la colline à essayer de trouver les meilleurs spots de cueillette.
Après ces deux jours reposant et changeant du bruit de la capitale, nous repartons vers Ulan-Bator. Cette fois-ci, la moto est chargée de nos deux gros sacs, du conducteur, de Tatiana au milieu et de moi (jambes tendues sur un demi porte-bagages) … autant dire que nous n’avançons pas vite et que les bosses se font ressentir !
Le chemin retour, sous la pluie, nous fait emprunter un mini-bus où nous subissons notre premier « tarif touriste » ouvertement. Alors que tout le monde paye 1500 tugriks, le chauffeur nous en demande 2500 … pas grand chose en somme mais le fait de le faire aussi ouvertement et d’engueuler une jeune qui ose contredire le chauffeur sur ce prix, nous énerve quelque peu.
Sous une pluie torrentielle, nos deux sacs sur le toit du mini-bus (un très bon test pour nos rain-covers), nous avons le plaisir de profiter de la proximité de nos voisins : nous finirons à 24 dans un 12 places ! Tatiana est compressée derrière et je suis en suspension entre deux sièges maintenu par une épaule et un bout de siège !
Nous voilà de retour à la capitale, le temps de planifier notre prochaine étape …
J’ai connu tout ça, le fromage acide, le mélange pâte/pomme de terre et malheureusement l’arnaque aux touristes aussi sur ce même chemin.
Elles sont belles les yourtes !!!