Septembre 2016 – En dehors du travail, la vie des Japonais est rythmée par les matsuri. Les matsuri sont des festivals traditionnels, des fêtes populaires. Il s’en déroule une grande quantité tout au long de l’année sur l’archipel, en particulier au printemps et en été. De passage à Kyoto au début de l’automne, j’ai tout de même eu la chance d’assister au matsuri dédié aux coiffures féminines.
Matsuri capilaire
Unique en son genre, le Comb festival est dédié aux coiffures et accessoires capillaires féminins. Pendant plus d’une heure, une cinquantaine de femmes ont défilé dans le sanctuaire Yasui Konpira-gu pour nous présenter leurs coiffures et leurs tenues, datant pour certaines de plus de 1 300 ans, avant d’entamer une procession dans le quartier de Gion.
Croyances japonaises
Les Japonais sont relativement croyants et leur vie est ponctuée de visites aux temples, de prières et d’offrandes pour une bonne santé, la prospérité ou encore le bonheur.
Parfois, les demandes sont plus farfelues …
Le même jour que le festival, des femmes traversaient une pierre percée à sa base après y avoir épinglé une prière. Pourquoi ? Elles espèreraient toutes en finir avec une relation peu harmonieuse (en amour ?) et en commencer une nouvelle plus heureuse.
Vêtement traditionnel : le kimono
Même si l’attrait principal de cette manifestation étaient les coiffures arborées par les femmes qui défilaient, j’ai été subjuguée par la diversité des kimono portés.
Comme beaucoup de mots japonais, kimono décrit littéralement son rôle : chose que l’on porte sur soi. Avant l’introduction des vêtements occidentaux, kinomo était le terme générique pour l’ensemble des habits portés dans l’archipel. De nos jours, il se réfère à la robe traditionnelle portée essentiellement pour les grande occasion. Lorsqu’il est suspendu, le kimono a une forme de T. Il sert donc parfois d’élément de décoration.
Revêtir un kimono s’inscrit dans un rituel complexe et très codifié. Les Japonais le porte dans de grandes occasions comme les mariages, mais surtout au passage à l’âge adulte. Ainsi, les jeunes femmes, le jour de leur vingt ans, portent un furisode pour la photo traditionnelle. Comme un beau costume ou une robe de gala, le kimono est un vêtement onéreux. C’est pourquoi, il est souvent loué.
Depuis quelques années, un regain d’intérêt entour le port du kimono, notamment dans sa version simplifié, le yukata. C’est un vêtement informel, léger et sans doublure, généralement fait de coton, de lin ou de chanvre. Les yukata sont habituellement portés en été par tous les membres de la famille.